La ferme
et ses habitants
Moi Vanessa, la fermière, suis normande d’origine, je vis en Charente maritime, depuis 2019.
Très jeune, j’ai été sensible aux problématiques environnementales.
Je me suis formée dans ce domaine et y ai travaillé jusqu’en 2018.
J’ai ainsi agi dans le secteur associatif et dans les collectivités territoriales.
Marc, mon conjoint, et moi, sommes partis à la découverte de fermes et de productions, par l’intermédiaire du woofing. Arrivée en Charente maritime, suite à ces expériences, les stages et visites d’exploitation, m’ont permis d’affiner mon projet.
Il est indispensable pour moi, de mener un projet en accord avec mes valeurs et non pas, en fonction de ce qu’on peut attendre de moi, en fonction des modèles actuels.
Le monde agricole est en plein changement. Je souhaite participer à ce changement et montrer qu’on peut produire, avec la nature et non pas à son détriment.
Cela signifie donc une installation progressive, sans emprunt délirant qui ne permettent pas ou presque pas de dégager un revenu. L’éthique de la ferme, c’est donc de minimiser les ressources utilisées et de tout faire, en respectant le vivant.
Nous sommes sur la ferme depuis l’été 2020. Dans un 1er temps, nous avons rénové la maison. Dès le 1er hiver, nous avons planté une haie.
Nous avons aussi, dû faire face au décès de notre fille, Isia, le lendemain de sa naissance. Nous avons donné son nom à notre ferme, en sa mémoire. Elle fera partie intégrante du projet, elle aussi.
Le temps aura permis de retrouver l’énergie nécessaire à l’aboutissement du projet. En janvier 2022, nous avons planté, avec l’aide d’un groupe de bénévoles, 90 arbres fruitiers, cerisiers, pruniers et pommiers.
Ces arbres sont soignés uniquement avec des produits naturels, pour la plupart réalisés sur la ferme.
L’objectif étant de produire des fruits, au-delà du bio.
Ces pratiques sont au tout démarrage et c’est un challenge particulièrement stimulant que de contribuer à les développer et à prouver leur efficacité.
Les premières poules sont arrivées en mai 2022. Elles sont élevées selon le modèle de l’agroforesterie, dans des bâtiments mobiles, que nous déplaçons régulièrement dans les rangs du verger. Le cheptel doit atteindre 250 poules, à termes. L’ensemble des 250 poules sera réparti en 3 lots, d’âges distincts. Ainsi, la production d’œufs sera stable.
Bien que je ne mange plus de viande depuis 20 ans, j’ai choisi l’élevage de poules pondeuses. Je souhaite produire des œufs bios, selon un modèle de bien-être animal maximal.
Petit élevage, pas d’abattage des poules de réforme (vente aux particuliers) et surtout élevage agroforestier, dans un verger et donc, des arbres pour le plus grand bonheur des poules et un changement de parcours enherbé dès que l’herbe vient à manquer.
“ Mon objectif est de créer un système équilibré, complet, où chaque élément à sa place et fait parti d’un ensemble.“
Plus tard, nous envisageons d’autres productions, tel que des plantes aromatiques, des légumes et nous souhaitons développer l’accueil à la ferme.
D’ores et déjà, elle est ouverte puisque nous accueillons des woofers et chantier participatif.
Nos produits
La ferme produit des bons œufs frais.
Des œufs de poules élevées en plein air, avec une alimentation biologique et la possibilité de gratter le sol, de manger des insectes et de l’herbe, en permanence.
La qualité de nos œufs n’est plus à prouver. Les clients en raffolent. Du goût, de l’authenticité, du vrai, du naturel…
La production de fruits démarrera en 2025.
Vous voulez en savoir plus sur le woofing ?
Il s’agit de travailler au sein d’une ferme biologique en échange du gîte et du couvert.
Le woofer a accès, en contrepartie de sa force de travail, à un hébergement et des repas.
Apprenez en plus sur notre page wwoof france !
